L'art urbain et le droit d'auteur : le cas Banksy
Banksy est un artiste de rue très connu pour ces pochoirs de nature politique mais aussi humoristique. Il est très bien coté partout dans le monde, à tel point que déjà deux de ses œuvres murales – Slave Labour (« Travail d'esclave ») et No ball games (« Jeux de ballon interdits ») – ont été littéralement enlevés des murs londoniens pour être vendues aux enchères par le Sincura Group, une société privée spécialisée en l'organisation d'évènements. Les seules traces qui resten
nt des deux pochoirs sont la coupure sur les murs et les polémiques qui ont suivi. En effet, les habitants des quartiers impliqués n'ont pas bien accueilli cette opération, parce qu'ils considèrent les œuvres de Banksy une expression de leur identité et un élément d'attraction touristique très important pour ces communautés, parmi les plus pauvres d'Europe. La question n'est pas simple parce qu'il n'est pas clair à qui appartiennent les pochoirs au niveau légal : au propriétaire du mur, à la communauté du quartier ou à l'artiste ? Le droit d'auteur dans ce domaine doit encore être bien défini, parce que la street art est elle-même en mi-chemin entre la légalité et l'illégalité.
nt des deux pochoirs sont la coupure sur les murs et les polémiques qui ont suivi. En effet, les habitants des quartiers impliqués n'ont pas bien accueilli cette opération, parce qu'ils considèrent les œuvres de Banksy une expression de leur identité et un élément d'attraction touristique très important pour ces communautés, parmi les plus pauvres d'Europe. La question n'est pas simple parce qu'il n'est pas clair à qui appartiennent les pochoirs au niveau légal : au propriétaire du mur, à la communauté du quartier ou à l'artiste ? Le droit d'auteur dans ce domaine doit encore être bien défini, parce que la street art est elle-même en mi-chemin entre la légalité et l'illégalité.