L’hiver tombe sur la Coupe du monde 2022
« Peut-etre qu’on a fait une erreur » : l’aveu, il y a quelques heures, de Sepp Blatter, le président de la FIFA, concernant le choix de disputer la Coupe du monde 2022 pendant l’été étouffante qatarienne, glace maintenant le sang dans les veines des membres de l’Association de Clubs Européens, qui représente les 207 plus grandes équipes d’Europe. L’hypothèse de reporter la Coupe du Monde de quelques mois à fin d’éviter la chaleur insupportable, que les stades climatisés ne peuvent pas neutraliser, comporte une myriade de problèmes organisationnels pour ce qui concerne les championnats nationaux, la diffusion des matchs en télévision et les effets sur d’autres sports. Ce choix pourrait constituer un
précédent dans le futur : l’éventail des possibles pays hôtes pourrait s’élargir ou dans le cas contraire, tenir à l’écart tous les pays au-dessous de l’Équateur, fait qui est fortement discriminatoire. La Coupe du monde au Qatar pourrait donc être repoussée au mois novembre-décembre 2022, plutôt qu’être anticipée au début de l’année, à fin de ne pas la superposer aux Jeux Olympiques d’hiver.
précédent dans le futur : l’éventail des possibles pays hôtes pourrait s’élargir ou dans le cas contraire, tenir à l’écart tous les pays au-dessous de l’Équateur, fait qui est fortement discriminatoire. La Coupe du monde au Qatar pourrait donc être repoussée au mois novembre-décembre 2022, plutôt qu’être anticipée au début de l’année, à fin de ne pas la superposer aux Jeux Olympiques d’hiver.